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A tout de suite….

Protégé : Gilles n’est plus un garçon

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Après l’asthénie, le beau temps

Vous vous rappelez peut être d’avoir vu cette photo du Pic du Midi d’Ossau dans un article précédent ?

Ô Sot, tu ne le connais point ?

Elle a été prise à l’automne dernier depuis le refuge d’Ayous.Pour ne rien vous cacher, une version recadrée est exhibée fièrement dans le salon. Une époque pas si lointaine ou mes cheveux tombaient autant que les feuilles mortes. En ce temps là, vous n’imaginez pas comme c’est agréable de pouvoir utiliser une telle tournure, une infirmière venait régulièrement faire monter mon compteur de piqûre. Toujours prompte à une petite discussion, malgré un rythme de travail infernal, notre discussion se porta sur le poster du salon. Elle appréciait cette vue de l’Ossau mais précisa que la même vue avec de la neige lui plairait encore plus… Un peu plus de lecture… Après l’asthénie, le beau temps

Après l’alopécie, le beau temps

Lundi de Pâques, nous partons vers le cirque de Troumouse (carte ici) avec Christian et Dorian. Aucun oeuf en vue, pas d’agneau non plus, juste de belles montagnes et un temps magnifique.

La route est praticable quasiment jusqu’à l’hôtellerie du Maillet, et comme la veille, on peut chausser les skis directement. Je n’ai pas de photo de la montée, il y a plusieurs raisons à cela, la principale c’est qu’avec les deux locomotives que j’avais devant, j’étais déjà suffisamment en arrière pour ne pas avoir envie de faire de la photo. Une autre raison, c’est que je n’avançais pas, pas de souffle, pas de jambes, la neige qui collait à mes peaux, bref, un début de montée terrible, largement de quoi calmer toutes mes velléités photographiques.

C’est pourtant classique, chaque année en début de saison il y a toujours une sortie pénible. On a oublié du matériel, on n’avance pas, on se trompe d’itinéraire, bref, toutes sorte de choses qui rappellent que la Montagne peut être exigeante. La piqûre de rappel. Et oui, même en montagne il peut y avoir des piqûres.

Et ce jour là, c’est ma piqûre. Grosse suée, décrassage de printemps, détartrage des artères, bambée, gros ticket, les expressions ne manquent pas, le souffle par contre…

Heureusement, après quelques heures d’effort, la récompense est là. Du sommet du Gabieéou (2809m) la vue sur le Cirque de Troumouse et le Mont Perdu est magnifique.

Cirque de Troumouse

La Munia domine de ses 3133m le cirque de Troumouse, à sa droite le Pène Blanque qui rappelle en moi le puissant souvenir d’une course qui fût initiatique. Un peu plus à droite, la vallée de Pinède.

Vallée de Pinède 1 2 3 4

Cette longue vallée est un des points d’accès pour gravir le Mont Perdu (3355m) ou le Cylindre du Marboré (3325m). On reconnaît facilement le Cylindre sur la droite et en arrière plan dans le panorama avec sa face nord très rocheuse et sa forme…cylindrique (à la verticale du 4). Le Mont Perdu (situé lui à la verticale du 3 dans la légende) est le point culminant de ce massif qui est juste derrière le cirque de Gavarnie. Le Soum de Ramond (note 2) vit dans l’ombre du Mont Perdu est un hommage au grand Pyrénéiste Louis Ramond de Carbonnières. Pour finir, le large Col de Niscle (note 1) qui permet le passage de la Vallée de Pinède vers le Canyon de Niscle.

Locomotive 1

Locomotive 2

On grignote un peu au sommet, avant d’être rejoint par un autre groupe. Après avoir offert en offrandes nos couennes de jambons au choucas, on redescend un peu à pied pour retrouver nos skis. Il est temps d’aller enlever les peaux et de se préparer à la descente.

Le temps de se préparer, l’autre groupe redescend également un peu pour manger et du coup se retrouve aux premières loges pour admirer nos premières courbes.

Je me lance, premier virage un peu hésitant, puis la pente aidant je prends un peu de vitesse et d’assurance puis au troisième virage, belle gamelle, juste devant les tribunes. Bien.

Bonne descente quand même malgré la fatigue accumulée de ces deux jours, par contre je n’ai pas laissé l’appareil au fond du sac:

Ride

Ride

Ride

Ride

Après l’aplasie, le beau temps

Le week end de Pâques et ses trois jours se profilent. Il y a déjà eu quelques très belle journées de printemps, cela ouvre encore plus de possibilités, pas évident de faire un choix, on voudrait tout faire. Bon un temps plutôt moyen croque le samedi, c’est le dimanche que nous partons vers le tunnel Aragnouet-Bielsa (carte ici) pour un tour de ski de rando. Un peu plus de lecture… Après l’aplasie, le beau temps

Le train train catalan

Jeudi soir, quelques appels téléphoniques, tout le monde est d’accord. La météo aussi. Hop, direction la Catalogne et ses belles falaises. Samedi matin nous prenons donc direction le Sud, les coffres alourdis par le matériel d’escalade.

Petite surprise après le tunnel de Vielha, c’est tout blanc, une petite chute de neige est passée par là, mais le puissant soleil printanier va se charger de ramener tous ces flocons à l’état liquide. De l’hiver au printemps en même pas 20 kilomètres, plus de traces de neige, le vert domine outrageusement le paysage. Pont de Suert, Pobla de Segur, Tremp, Camarasa et destination finale Sant Llorenç de Montgai (C’est ici). Un peu plus de lecture… Le train train catalan

On passe forcément par le doubs

Aujourd’hui j’avais rendez vous pour parler de mes examens de fin de traitement avec l’hématologue. Tous mes examens en poche, je n’étais pas vraiment serein car le scanner a détecté de son oeil perçant un amas de ganglions le long du médiastin. Coquin de ganglions, pourquoi ils restent là ? Faut partir ! Il fait trop froid dehors et il trouve la place accueillante au creux de mes poumons ? Ils ont payé leur place alors ils restent ? Mais c’est fini le spectacle !

Un peu plus de lecture… On passe forcément par le doubs

hop hop de retour

Après une petite semaine de vadrouille, nous voilà de retour en terre paloise…

En dernier ressort

Voilà quelques semaines que le championnat est fini, que le rythme infernale s’est arrêté, que le compteur à piqûres commence à rouiller, que les dimanches soirs ne sont plus pénibles une semaine sur deux. Bien sur, ça fait plaisir de se débarrasser des effets indésirables comme on raccompagne un vendeur de double vitrage à la porte, encore quelques banalités pour accompagner verbalement l’inopportun vers la porte, encore quelques « oui, oui, bien sûr » et la confirmation que l’on « réfléchira à son offre exceptionnelle », ça y est il est sur le palier, on ferme la porte et on écoute soulagé le bruit des pas dans l’escalier. C’est fait.

Alors vient le temps de relancer la machine. Et là, c’est un terrible décalage entre la volonté, qui n’est ni plus ni moins qu’un ressort compressé à bloc par quelques mois plutôt calmes, et la machine. La fin de la semaine après ma dernière piqûre qui fait pas pédaler plus vite, mon petit ressort interne ne me laisse pas le choix, je me décide pour un petit tour en vélo. J’ai pas trop usé les pneus, vite essoufflé, les muscles pas vraiment toniques, j’ai vite compris que c’était un peu tôt. Bien sûr c’était trop tôt, mais que ne ferait on pas pour se prouver que c’est fini, que ça fonctionne encore, que l’on est capable de le faire. Pour donner raison à ceux qui pensent que c’était pas une très bonne idée, il pleuvait de belles averses et j’ai probablement attrapé un rhume ce jour là. Coquin de petit ressort.

Exemple à suivre ?

Nouvelle tentative le week suivant avec du ski de fond. Les nuages regnent en maître sur la plaine et c’est seulement en arrivant au parking en montagne que le soleil se faufile enfin entre les derniers nuages. Au dessus, c’est bleu.

Dessous c'est gris

Dessus c'est mieux

L’air est très froid en montagne ce jour là, le mercure doit pas trop se dilater. Ca tombe bien, j’ai pris deux gants gauches pour faire du ski de fond…heureusement que je peux encore mettre ça sur le dos du traitement et ses terribles effets secondaires! Charlotte me sauve la mise avec une paire de gant de rechange. L’ambiance hivernale est magnifique mais ce n’est pas encore la grosse forme. Allez hop, je reverse un petit litre de patience dans la machine, ça peut pas faire de mal.

Parmi les examens de fin de traitement, j’ai droit à une inspection du bloc moteur en bonne et due forme. L’approche de ce contrôle technique a fait naître une petite inquiétude, peut être avais je abîmé le moteur en forçant dessus durant le traitement ? La cardiologue a vite balayé cette inquiétude avec une échographie. J’étais comme un écolier qui enlève le gros caillou planqué dans son cartable par des copains facétieux, je me sentais beaucoup plus léger. Est ce le déclic que j’attendais ? Le petit coup d’épaule qui boute un peu plus les effets indésirables vers la sortie ? La forme est désormais de retour et ça fait plaisir. Pour fêter ça, une vingtaine de kilomètres en ski de fond et un bon footing dans le week end. Les courbatures se sont invitées à la fête, de quoi faire plaisir aux ganglions qui les avaient pas vu depuis longtemps et au petit ressort un peu plus détendu ces derniers temps.

Bouquet Final

Ca y est. Fin du traitement. Les derniers effets secondaires « massifs » se dissipent ces jours-ci. La semaine après la dernière dose de liquide vaisselle a été très dure. Sentiment nauséeux, mauvaises nuits, j’étais encore dedans, comme si les ganglions réclamaient un bouquet final. Je n’ai pas pu leur refuser, avais-je vraiment le choix ?

Pas à pas je réalise que c’est l’heure du renouveau: retrouver le plaisir de manger du pain, faire un peu de vélo, une randonnée au soleil, un petit footing. Ca revient peu à peu, il faut des petites doses. Très petites doses. J’espère qu’il me reste de la patience en stock car il en faudra encore. Bref, il est temps de tourner la page. Il me reste quelques examens médicaux pour confirmer que tout va bien puis un rendez vous avec l’hématologue le 10 Mars. Il sera temps d’archiver la rubrique « Grippe du Chat Noir », taxidermistes bienvenus.

Merci !